Notre priorité est de renforcer ce qui est commun à tous les hommes et à toutes les femmes : les droits humains et la démarche rationnelle. D’où notre participation à la Fête de la Science depuis 2006, avec deux objectifs :
· distinguer les différents types et niveaux d’information (rumeurs, opinions, croyances, infox, convictions, savoirs scientifiques, autres savoirs… )
· éclairer les relations entre les scientifiques et la société.
Parmi nos dernières participations à la Fête de la science :
En 2016 « Temps des hommes, temps de la nature »: Catherine Larrère a défini l‘anthropocène,
En 2017 « L’évolution des espèces » a été expliquée par Claire Derycke,
En 2018 Christian Vincent, Virginie Bagneux, et Fabien Eloire ont débattu de « Vérités, erreurs dans les médias et dans les sciences sociales »,
En 2019 Pascal Mulard et Bernard Maitte ont fait le point sur « L’histoire des sciences »,
En 2020 autour de « La biodiversité et nous » Régis Thyot et Hélène Soubelet ont présenté les lectures mythiques et scientifiques des extinctions passées et actuelles,
En 2021 Maïwenn Herlédan et Sarah Trouvilliez ont rendu compte de leurs expériences de jeunes doctorantes : « La recherche : une passion, un métier ? ».
De plus la pandémie du Covid a révélé des incompréhensions entre l’opinion publique et la recherche :
Pourquoi les scientifiques ne sont-ils pas d’accord entre eux ?
Y a-t-il des domaines prioritaires pour la recherche ?
Qui doit les fixer ? Qui doit financer ? Qui doit piloter ?
Ces questions, rarement abordées dans le débat public, sont urgentes : pandémies, recul de la biodiversité, dérèglement climatique, menaces sur notre environnement… Pour éclairer les débats et les décisions une formation et une information scientifiques les plus larges possibles sont nécessaires, cela passe par les enseignements, les vulgarisations, les politiques culturelles. Mais les scientifiques doivent connaître aussi l’état de l’opinion publique, notamment les clichés sur les « savants », la science et les questions et attentes des populations : sciences de la matière, sciences de la vie et sciences humaines et sociales doivent travailler ensemble sur ces questions.
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